FAQ
Notre pédagogie : Questions Réponses
Afin d’appréhender au mieux notre approche pédagogique,
voici quelques réponses aux questions fréquemment posées sur ce sujet.
1. Quelle est la méthode d’apprentissage de la lecture et l’écriture ?
2. Y a-t-il des devoirs ?
3. Comment les enfants sont-ils évalués ?
4. Comment se passe le passage vers le secondaire ?
Quelle est la méthode d’apprentissage de la lecture et l’écriture ?
En maternelle :
Depuis leur plus jeune âge, les mots font partie de l’environnement des enfants, ils sont rencontrés dans de nombreuses occasions. Chaque enfant se constitue ainsi progressivement un « capital de mots » spécifique à une notion particulière ( sens ) : calendrier, prénoms, charges, météo, surprises,…
Il se familiarise petit à petit avec l’idée que le message écrit est porteur de sens et destiné à communiquer avec autrui.
L’apprentissage ne se fait pas à partir d’exercices systématiques de pré-écriture mais par des exercices de graphomotricité variés.
Cet apprentissage si spécifique sera toujours basé sur le sens avant tout ; en lien avec la logique de la pédagogie de l’école. Néanmoins, les recherches en neurosciences prouvent aussi l’importance d’une approche aussi « analytique ».
En primaire :
En continuité avec le travail réalisé en maternelle, l’apprentissage de la lecture en 1e et 2e primaire se fait d’abord en lien avec le sens; Les enfants partent de phrases qui viennent d’eux et qui rendent compte d’un évènement vécu ensemble : ceci pour faire sens aux yeux des enfants.
Ces phrases vont être décomposées en groupes de mots, puis en sons, et enfin en phonèmes que l’enfant va petit à petit associer à d’autres.
L’observation des mots va permettre de créer toute une série d’analogies qui seront exprimées sur des panneaux référents (observation, association, expression). Cette démarche est adaptée en fonction de l’enfant : par exemple, certains enfants ont besoin de passer plus rapidement ou uniquement par une méthode analytique pour progresser.
L’écriture s’installe parallèlement, d’abord en recopiant un modèle de phrases et de mots. L’enfant va progressivement disposer d’un bagage de vocabulaire, qu’il va peu à peu transposer dans d’autres phrases.
Cet apprentissage s’étale sur une période de deux ans, pendant laquelle l’enfant garde (dans la mesure du possible) le même professeur.
Les rencontres avec l’écrit sont variées et revêtent différentes « formes » : calendriers, panneaux d’informations, menus, recettes, journal de l’école,… Puis sont progressivement littéraires : poèmes, contes, nouvelles, romans,…
L’orthographe et la grammaire sont perçues comme des outils au service de la qualité de la communication.
L’expression écrite est exercée par la pratique concrète : journal de l’école, pv de réunion, textes libres, saynètes, invitations, dialogues de la pièce de théâtre, cartes de vœux, correspondance, cahier des mémoires,… qui répond au besoin réel de passage par l’écrit.
Y a-t-il des devoirs ?
En 2001, une circulaire ministérielle a été envoyée dans toutes les écoles fondamentales visant à réglementer la quantité et le type de devoirs. L’objectif était de réduire leur durée et d’atténuer l’inégalité entre les enfants qui peuvent bénéficier du soutien de leurs parents et les autres.
L’école Wal-Active s’inscrit donc dans cette approche des devoirs.
En 1ère et 2ème primaire : il s’agit de lire quelques minutes par jour et, exceptionnellement, il peut y avoir un travail de recherche documentaire à effectuer. L’enfant devra aussi apprendre son rôle pour la pièce de théâtre et préparer sa conférence.
En 2ème et 3ème primaire : Le temps consacré au travaux à domicile ne peut pas excéder 20 minutes par jour.
En 5ème et 6ème primaire : Le temps consacré au travaux à domicile ne peut pas excéder 30 minutes par jour.
Leur forme :
Les travaux à domicile doivent être conçus comme le prolongement d’apprentissages déjà réalisés durant les périodes de cours.
Néanmoins, certains devoirs prendront une fonction de préparation à des activités qui seront réalisées en classe.
Il pourra s’agir par exemple :
- De préparation d’un matériel
- De recherches documentaires; de lectures
- De mémorisation
- D’exercisation sur des compétences déjà bien acquises (pas sur de la nouvelle matière).
Comment les enfants sont-ils évalués ?
L’évaluation formative est de mise : les enfants sont évalués au quotidien, dans leurs exercices, expérimentations, raisonnement, applications,…
Il n’y a pas de points et aucune compétition n’est mise en place ni acceptée entre les enfants. L’enfant évolue par rapport à lui-même et non par rapport à une norme (même si, bien entendu, les compétences à acquérir en fonction de son âge sont évaluées par l’adulte et les parents au courant de leur acquisition ou non).
En maternelle, les enfants reçoivent deux rapports par an. Ils ont pour objectif d’évaluer le comportement de l’enfant dans les différentes activités qui lui sont proposées tout au long de l’année, aussi bien en classe que lors des autres activités. Différents critères y sont présentés et sont accompagnés d’une appréciation.
Tant en maternelle qu’en primaire 3 aspects sont évalués : le comportement social, intellectuel et physique.
En primaire, les enfants sont évalués de manière continue par les enseignants à partir de situations très variées: pendant les cours, la présentation orale d’une recherche, la participation lors d’une visite ou d’un travail de groupe, le devoir réalisé à la maison ou à l’école…
Par ces évaluations, l’enseignant cerne mieux les compétences nécessaires aux apprentissages et au développement global de l’enfant.
L’élève peut lui se situer par rapport à lui-même et à ses progrès. Des réunions individuelles avec le professeur titulaire permettent de commenter de vive voix ces évaluations.
Ces évaluations sont reprises dans un carnet et commentées pour chaque discipline étudiée.
Ces documents d’évaluation doivent être systématiquement signés par le(s) parent(s) qui ont également la possibilité d’avoir régulièrement des entretiens avec les enseignants.
Comment se passe le passage vers le secondaire ?
Étant donné qu’il existe peu d’école secondaire à pédagogie active, la plupart des enfants qui sortent de nos écoles (à pédagogie active) se retrouvent dans une école secondaire traditionnelle. Les enfants expriment la difficulté de ce passage par le fait qu’ils passent d’une petite école familiale à une plus grosse infrastructure, d’un professeur référent à plusieurs.
Le fait de passer d’une pédagogie à une autre n’est pas mentionné par les enfants qui ont témoigné. Si ce n’est un petit rappel à l’ordre pour le tutoiement… (!) Nous ne constatons donc pas de difficulté particulière liée à cette différence de pédagogie.